Bilan pour cette année 2016.

Une année de plus écoulée… je félicite encore une fois les personnes ayant obtenu leur permis en 2016,  je leur souhaite une bonne continuation et soyez toujours attentif au volant de votre véhicule!

Je remercie, pour notre bonne collaboration, les services automobiles du canton de Vaud et du Valais, le centre L2 de St Maurice, les services du feu SDIS d’Ollon-Villars-Gryon-Bex, Les Cars Bernard à Collombey, ainsi que toutes les entreprises de transports avec lesquels j’ai eu le plaisir de travailler.

Dans l’ordre d’obtention du permis de janvier à décembre

Janvier: Julia Oguey, Basile Golay (autocar), Paula Monteiro, Cédric Pastor (camion-remorque)

Février: Sarah Musy, Aurélie Waldvogel, Loïse Yersin, Nora Lorenz, Anita Wirz, Gilles Yersin, Johan Briguet

Mars: Damien Mauron, Jason Baumann, Sophie Gerber, Julie Fluckiger, Caroline Veluz, Philippe Ducret (Camion C1 pour véhicule d’habitation), Ismael Fontannaz, Michèle Perret (Camion C1 pour véhicule d’habitation)

Avril: Ludo Minod (Remorque), Noèmie Cosanday, Cédric Bonzon, Lionel Blanc, Nidal Micho, Pascal Masnari (camion) Mylène Bonzon,  Clyde Laforge, Pascal Cottin (remorque)

Mai: Jonathan Pirolet, Vanessa Jeanmonod, Célia Moser

Juin: Sébastien Oiry, Joël Renaud (remorque), Clara Burki

Juillet: Cléa Kuhn, Sandy Mateos, Gaëtan Barré (Camion C1 118, Véhicules des services du feu), Lionel Cheseaux (remorque)

Aout: Nadège Dubi, Nicolas Gumy, Edgar Lamas, Aurélia Reitzel, Samuel Pittex (camion)

Septembre: Yoann Fluckiger, Laurine Maudoux, Wanda Mateos, Annabelle Berdoz (Autocar D1 pour transport scolaire)

Octobre: Stéfano De Simone, Caroline Stas (Camion C1 118, Véhicules des services du feu), Gabriel Schlaubitz, Lydie Feugere, José Loor (remorque)

Novembre: Louanne Juillerat, Joel Favre, Victor Rey, Ani Backovic, Elisa Séverin

Décembre: Amélie Moreillon, Mylène Bonzon, Céline Guex, Damien Henzelin (camion-remorque), Philippe Kropf (camion), Pedro Monteiro, Olivia Maire, Christophe Moreillon, Guillaume Becue (Autocar D1 pour transport scolaire), Laeticia Neukomm.

Bilan de cette année 2016:

Activités de l’auto-école:

L’auto-école forme d’avantage de conducteurs poids lourds (camion et autocar) et de remorque, moins de conducteurs de voiture.

Le moniteur:

Mes activités s’élargissent encore du fait que j’ai eu le plaisir de commencer à travailler avec les pompiers des communes de Bex, Villars et Gryon pour la formation de conducteur de véhicules des services du feu (Permis C1 118, places et poids illimités pour ces véhicules). J’ai également commencé à travailler pour l’ASETA pour la dispense des « cours G40″ destinés aux jeunes titulaires du permis agricole G qui doivent suivre deux journées de cours pour pouvoir rouler à 40 km/h. J’ai obtenu à cet effet, dans le courant de l’été, un diplôme d' »Instructeur du CSR pour la dispense de cours sur routes publiques avec véhicules à moteurs lourds« . Aujourd’hui, des jeunes de 14 ans ont la possibilité de circuler à 30km/h avec des convois agricoles de 40 tonnes sans aucune formation pratique.

Constat concernant l’obtention des permis:

Pour 2016, pour OP Auto-école, l’essentiel des permis ont été obtenu lors de la première tentative, plus de 80%, 1 personne s’est vue refuser le permis 2 fois avant de l’obtenir lors de la troisième tentative, 1 personne a malheureusement échoué 3 fois et à renoncé momentanément à poursuivre. Le reste des candidats à obtenu le permis lors de la deuxième tentative. Le niveau d’exigence semble toutefois se maintenir lors des examens pratiques. En moyenne, tous examens confondus, les candidats au permis sont présentés environ 1,15 fois pour obtenir 1 permis. Ce qui est un très bon résultat au vu de la moyenne cantonale et fédérale, et également pour ces raisons: En moyenne, moins un candidat rate son permis, moins il dépense d’argent. (un examinateur -qui vient les mains dans les poches- vous est facturé 130frs!, et vous payé aussi le moniteur qui vous attends au service auto…). L’argent est investit pour de la formation et non pas pour des tentatives infructueuses. (Pour ceux qui critiquent le fait de ne pas envoyer tout de suite quelqu’un à l’examen, notez encore qu’un moniteur gagne mieux sa vie à présenter ses élèves plusieurs fois…) Les études et les statistiques à travers le monde vont toutes dans la même direction, et établissent les mêmes corrélations, mieux les gens sont formés et sensibilisés, moins ils ont d’accidents, et moins les accidents sont graves. L’auto-école est donc efficiente, tant pour votre permis que pour votre futur!

Echecs aux examens

Je me considère comme étant responsable des échecs aux examens, une dizaine pour 2016. En tant que moniteur de conduite, et pour avoir accompagné un candidat plusieurs heures, on sait ce qui ne va pas et l’issue probable d’un examen. Alors pourquoi y aller quant même?… Date planifiée, conviction du candidat qui pense qu’il roulera mieux à l’examen, besoin urgent du permis, aspect commercial… Désolé de ne pas avoir su vous convaincre et ainsi vous avoir fait dépenser votre argent pour un examen inutile.

Heures de conduite en auto-école et conduite avec ses proches (parents, amis, etc.)

Il n’y a toujours aucune heure de conduite avec moniteur obligatoire en Suisse. Dernier pays d’un tel niveau de vie pour lequel ce soit encore le cas. Et j’espère que ça continue.

Le nombre de cours moyen se situe entre 15 et 20 périodes. Ce nombre de cours diminue fortement en fonction de l’expérience de conduite mais également en fonction d’autres prédispositions, (sport ou autres activités qui développe la coordination).

Les études montres que certains pays (comme par exemple la France ou le Portugal) ayant des heures de cours obligatoires ont un moins bon niveau de conduite! Pourquoi??, les moniteurs bâclent les heures de conduite obligatoires et proposent des forfaits qui probablement ne les motivent plus à travailler correctement. Le niveau d’examen s’est adapté aux niveau des conducteurs…

Les parents enseignent la conduite?

Les parents « savent conduire » -oui- mais il subsiste quelques petits problèmes. Il sera évalué, lors de l’examen, l’application « au pied de la lettre » d’un certain nombre d’éléments liés à la loi, dont les parents n’ont souvent plus connaissance. D’autre part, il est évalué un style de conduite, plutôt défensif, (lié à la sensibilisation). Les parents commettent eux-mêmes un certains nombre de fautes que leur enfant ont toujours vu faire et prennent pour juste et acquis.
Les parents conduisent parfaitement mais ne savent pas enseigner? Ils mettent la charrue avant les bœufs. Le jeune ne sait pas encore gérer le véhicule mais devrait déjà penser à la circulation, il a besoin de temps pour tout voir mais ses parents lui disent qu’il freine trop ou trop tôt… Par exemple il arrive trop vite dans une courbe ou une intersection, n’a pas eu le temps de prendre toutes les informations. Conséquences: la vitesse est excessive dans la courbe, ou il s’arrête dans l’intersection (pour rien): l’accompagnant n’a pas comprit et le gronde parce qu’il à trop freiné… ou rien vu, etc… les parents n’ont souvent pas trop d’idées de ce qu’est la conduite économique, la fluidité du trafic, etc. (même constat chez les conducteurs poids lourds!). Je propose donc aux élèves conducteur d’inviter les parents lors des cours de conduite. Constats: dans les rares cas ou un parent vient, il est enchanté de la structure des cours et des quelques rappels. Malheureusement les parents n’ont en général « pas le temps » de venir… dommage.

Sur ce bilan plutôt positif, recevez tout mes vœux de bonheur, de joie et d’amour, enfin je vous souhaite bonne route pour 2017